Niveau de vie : les gouvernements de droite meilleurs que ceux de gauche. Contre-intuitif non ?
De nombreux instituts commentent l'évolution du niveau de vie en France, en particulier les programmes de nos politiques, les pseudo experts en économie des plateaux télévisions, les Organisations Non Gouvernementales dites "apolitiques". Il est intéressant de se pencher sur les données mises à notre disposition par l'INSEE; de les analyser et d'en tirer nos propres conclusions. Et il y a des surprises !!!!
Les chiffres parlent :
1°) les gouvernements de droite ont des politiques plus égalitaires que celles de gauche
Après une baisse des inégalités avant redistribution jusqu'en 2002, la crise des sub-primes a inversé la tendance ; l'écart se creusant entre le 9ème décile et le premier décile de manière régulière lors des quatre derniers quinquennats (Sarkozy, Hollande, Macron 1 et 2) avec une palme pour les deux gouvernements socialistes.
Mais que veut dire cet indicateur plus précisément ? Il montre que les revenus (y compris retraites, chômages hors prestations sociales) ont augmenté plus vite pour les classes les plus aisées que pour les classes les moins avantagées et que nous sommes revenus au niveau des années 1990.
A noter que jusqu'en 2016 (publication 2018), les revenus avec et sans ressources d'activités financières étaient publiées, mais depuis seuls les revenus sans activité financière sont mis à jour. De là à en conclure que cet oubli est volontaire pour éviter d'avoir des données qui confirment qu'Emmanuel Macron est le "président des riches", il n'y a qu'un pas (je vous laisse vous faire votre propre opinion)
Encore plus marquant est la chute du niveau de vie avant redistribution des classes les plus défavorisées depuis 2008. Les gouvernements Chirac (Juppé, Jospin, Raffarin et De Villepin) se sont soldés par une nette amélioration du niveau de vie des français et en particulier du premier décile. Depuis, le revenu du travail des classes les plus défavorisées s'est dévalorisé considérablement pour atteindre le point bas à la fin du septennat de François Hollande (sans pour autant s'améliorer avec Emmanuel Macron)
2°) Pour compenser la baisse des revenus du travail, plus d'impôts et plus d'aides sociales sous Sarkozy, Hollande et Macron
Pour répondre aux exigences des différents organismes qui prônent l'égalité en terme de revenu, l'Etat est obligé d'augmenter les aides vers les plus démunis et de taxer les plus aisés. Cela permet de réduire ces écarts de 30% (Présidence Chirac) à 45% (Présidences Hollande et Macron)
Regardons maintenant comment évoluent les niveaux de vie par Président de la République et tout d'abord le niveau de vie avant redistribution (augmentation des revenus du travail) :
Les plus défavorisés pâtissent fortement de la crise. Par contre, plus on est aisé, plus le niveau de vie augmente.
Hollande :
Les plus défavorisés perdent encore du pouvoir d'achat. Pour le reste pas d'évolution. Les salaires ont suivi l'inflation sans plus
Macron :
Surprise : les revenus salariaux augmentent plus vite que l'inflation pour toutes les catégories et en particulier les plus défavorisés
Et après redistribution :
Chirac :Le niveau vie augmente toujours de manière spectaculaire en favorisant les populations les moins aisées. Les gouvernements peuvent même se permettre de réduire les aides et stabiliser les impôts. Le cercle vertueux
Sarkozy :
Les aides ne permettent pas de rattraper la perte de niveau de vie issue des revenus du travail. Les pauvres s'appauvrissent tandis que les riches voient leur pouvoir d'achat s'améliorer malgré la hausse des impôts. Le vrai président des riches.
Hollande :
Les aides augmentent pour les classes défavorisées et les classes moyennes basses. Les classes moyennes hautes et les classes favorisées perdent du pouvoir d'achat à cause de l'augmentation des impôts et surtout du peu d'augmentation des revenus issus du travail. Une politique de gauche sans relance : l'augmentation de la dette à terme
Macron :
Les aides ayant été données à tous les déciles. Les classes moyennes supérieures, et non pas les plus aisées, sont celles qui en profitent le plus. Attention aux surprises à venir avec la crise de la dette, les aides vont vite s'estomper et la situation risque de se détériorer voire de partir dans le cercle vicieux : perte de pouvoir d'achat, diminution de la consommation, augmentation chômage etc...
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